Confins de l'humain

J'ai cherché ce paysage, ses failles odorantes, sa mue et ses saisons

Une promenade
Souliers sans fond
Il fait si vaste dans cet enclos

Ce matin peu à peu fondent les ombres

J'arpente les ciels ouverts d'une langue qui sur tes parois, résonnèrent
Et cette voûte, flottant sur l'arcade de tes dents
Naufrage stellaire et brume rupestre

Oraison voluptueuse de coquilles et de fresques,
Houle vagabonde dessinant sur ma peau
La lueur d'une idée réveillée par tes flots

Epis d'herbes et miel; il fera bon, là-haut, au creux des sons
Crissent les germes et les graines,
Tissent en passant ma sève, tes grelots